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Focus
Focus Fonds - BL Global Flexible Eur
Banque de Luxembourg Investments
La stratégie d’investissement du Fonds BL Global Flexible EUR se fonde sur une allocation flexible de long terme, allouant du capital sur quatre grandes classes d’actifs qui ont tendance à être corrélées négativement : Actions / Obligations / Or / Cash.
Cependant, la stratégie ne repose ni sur du market timing ni sur des décisions à court terme.
*Note : Performances cumulées nettes de frais (part B) calculées au 17.03.2021. Les performances passées ne préjugent pas des performances futures. Source : Lipper.
Depuis le début de l’année | Depuis l’invasion en Ukraine (24/02/22) | |
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BL Global Flexible EUR B Cap | -3.13% | 0.85% |
Lipper Global Mixed Asset EUR Bal - Global | -5.63% | -0.10% |
Tant depuis le début de l’année que depuis l’invasion de l’Ukraine par la Russie, la stratégie parvient à surperformer l’univers des fonds comparables.
En termes de comportement des différentes classes d’actifs, nous pouvons mettre en exergue les éléments suivants :
Globalement, l’environnement de marché s’est profondément détérioré au cours des dernières semaines, ce qui incite l’équipe de gestion a adopté un positionnement plus prudent.
Cette prudence se traduit notamment par l’intégration début mars de couvertures (futures sur indices européen et américain) afin de réduire l’exposition nette au risque actions.
La mise en place de ces couvertures devrait permettre au fonds de mieux résister dans les phases de baisse ; la contrepartie étant que le fonds profitera moins des potentiels rebonds techniques du marché.
BL – Global Flexible EUR | |
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Actions | |
Exposition brute | 73% |
Exposition nette | 55% |
Obligations | 5% |
Valeurs aurifères | 13% |
Liquidités | 9% |
Au sein des actions (hors minières aurifères), les investissements se répartissent entre 3 grandes catégories (sachant qu’il s’agit ici d’une classification subjective et que certaines actions pourraient figurer dans plusieurs segments) :
A moins d’une escalade de la situation, l’impact de la guerre en Ukraine sur l’économie mondiale s’exercera essentiellement à travers la hausse des cours des matières premières. Cette hausse, en premier lieu celle du coût de l’énergie, renforce les pressions inflationnistes et risque de maintenir l’inflation à un niveau plus élevé pendant plus longtemps. Dans une telle situation, les revenus réels des ménages (et donc leur pouvoir d’achat) ainsi que les marges bénéficiaires de nombreuses entreprises (et donc leurs bénéfices) baissent, ce qui a un impact négatif sur la consommation et l’investissement privés, et, partant, sur la croissance économique. Le spectre de la stagflation refait dès lors surface, en particulier en Europe.
La détérioration de la situation économique et le changement d’attitude des banques centrales entraînent tout naturellement un rebond de la volatilité sur les marchés financiers ainsi qu’une remontée des primes de risque demandées par les investisseurs.
Les perspectives des marchés boursiers se sont assombries au cours des derniers mois. Si les investisseurs exigent une prime de risque plus élevée pour investir en actions, il faudra soit que le taux sans risque baisse (or, comme indiqué supra, les taux d’intérêt sont plutôt orientés à la hausse) ou que le rendement à attendre des actions monte (ce qui signifie en principe que les multiples de valorisation doivent diminuer).
Cependant, nous continuons à croire aux actions, à condition d’être sélectif, d’adopter un horizon d’investissement approprié, d’adapter ses attentes de rendement et d’accepter une volatilité plus importante.