Aperçu de la performance depuis le début d’année
Note : Données de performance nettes de frais (part B) en euros au 31 août 2022. Les performances passées ne préjugent pas des performances futures. Les références à un indice de marché ou un univers de fonds comparables (« peer group ») sont faites à des fins de comparaison uniquement ; l’indice de marché n’est pas mentionné dans la politique d’investissement du compartiment.
Sources : BLI/Lipper.
Depuis le début de l’année dans un environnement de marché marqué par un environnement géopolitique particulièrement tendue, une inflation très élevée et un changement de ton drastique de la part des Banques centrales, le Fonds génère une performance légèrement supérieure à celle de l’univers des fonds concurrents.
YTD | 3 ans | 5 ans | |
BL Global Flexible EUR | -7.5% | 8.5% | 24.5% |
Peer group * | -9.1% | 4.4% | 5.6% |
Globalement, depuis le début de l’année, la faible pondération en obligations du portefeuille dans un contexte de hausse des taux ainsi que la couverture d’une partie de l’exposition aux actions ont contribué favorablement à la performance. Les investissements en valeurs aurifères ont quant à eux pesé sur la performance du Fonds.
Positionnement du portefeuille
Allocation d’actifs
Au 31 août 2022, le portefeuille était exposé en actions à hauteur de 74,5% brut (sur 70 positions) et 48,73% net (après couverture par indices actions US, Zone euro et Suisse). Ces couvertures ont été initiée en mars après l’invasion russe en Ukraine et légèrement renforcée en juin et juillet.
Les investissements en obligations restent limités (7%) tandis que les valeurs aurifères représentent 12,11% du portefeuille et les liquidités 6,45%.
Transactions récentes
Dans un marché d’actions en baisse, la poche actions a été gérée activement selon les opportunités de sélection de titres, notamment par le renforcement de certaines positions lors de faiblesse de cours tandis que de nouvelles entreprises intégraient le portefeuille : Amazon, Aptar Group, Jack Henry & Associates, Kerry Group, Logitech, Disco Corp, Terumo (en janvier), Novartis, Hong Kong Exchanges (en mars), Verisign (en mai), Daifuku, Hoya et Recruit Holdings (en juin).
Au niveau des ventes, plusieurs titres ont quitté le portefeuille : Essity, Jardine Matheson, Orion, Kimberly Clark de Mexico (en janvier), CK Asset Holdings, CP All, Otsuka, Santen Pharmaceutical, SATS, Want China (en février), Diageo, Tencent holdings (en mars), Pernod Ricard, Calbee (en avril), Femsa, Grifols, Jack Henry et Netease (en juin).
Si Newmont Mining, SSR Mining ont été cédées, le gérant a profité de la faiblesse des cours des valeurs aurifères pour renforcer la pondération de Agnico Eagle, Franco Nevada, Wheaton Precious Metals et Royal Gold.
L’allocation obligataire a été légèrement augmentée au cours du premier semestre en profitant de la faiblesse des marchés obligataires (en avril et en mai) et des opportunités en obligations indexées sur l’inflation.
Conclusion
Après une correction historique durant la première moitié de l’année, le marché mondial des actions a enregistré un fort rebond en juillet, progressant d’un peu plus de 9% en euros avant de reperdre un peu plus de 2% au mois d’août.
Deux facteurs importants ont contribué à cette reprise des actifs risqués en juillet. D’une part, la publication de résultats trimestriels d’entreprises globalement rassurants. D’autre part, le léger reflux de l’inflation enregistré outre-Atlantique en juillet. Ce léger tassement de la croissance des prix aux Etats-Unis a été interprété favorablement par les marchés, confortés dans l’idée que l’inflation a atteint son pic.
Le rappel des banquiers centraux des principaux pays développés de leur ferme volonté de poursuivre le durcissement des politiques monétaires a toutefois entraîné un retournement de tendance en août.
La poche actions qui représente maintenant 74,5% (brut) et 48,8% (net) du portefeuille reste le principal contributeur à la performance du portefeuille à long terme. Elle est composée de titres de qualité, de profils complémentaires combinés selon le contexte de marché (croissance séculaire, valorisation attrayante, caractère défensif). En complément, les positions de liquidités, d’obligations souveraines à longue maturité et d’entreprises aurifères sont conservées pour permettre de protéger le portefeuille durant les périodes plus difficiles pour les actions.