Dans le contexte actuel de remontée des taux d’intérêt et de marchés financiers volatils, les fonds High Yield à échéance représentent une des opportunités d’investissement les plus attractives de l’univers obligataire. En effet, contrairement aux fonds obligataires classiques à maturité constante, dans lesquels sont intégrées des obligations d’échéances variées, les fonds obligataires datés ont une échéance finale. Cette caractéristique permet de gagner en visibilité au fur et à mesure que le terme du fonds se rapproche.
CM-AM Asset Management possède une longue expérience et un savoir-faire reconnu en matière de gestion de fonds obligataires à maturité fondante. Lancé le 17 janvier 2022, le fonds CM-AM HIGH YIELD 2026 est le dernier né de la gamme de fonds High Yield à échéance.
Quel est l’ADN de CM-AM High Yield 2026 ?
L’investissement dans le fonds CM-AM HIGH YIELD 2026 permet d’accéder à un vaste univers d’émetteurs diversifiés provenant de tous secteurs d’activité, principalement industriels et services, et de toutes zones géographiques. Conformément à notre processus de gestion et notre politique d’investissement, le portefeuille est composé d’environ 80 émetteurs privés principalement domiciliés dans des pays membres de l’OCDE. La totalité des titres du portefeuille est actuellement libellée en euros mais des investissements sur des titres en devises hors euros couverts sont néanmoins autorisés. En matière de maîtrise du risque crédit, notre processus de gestion repose sur une sélection rigoureuse et une importante diversification des signatures détenues en portefeuille.
Quelle est l’allocation du fonds ?
L’allocation du portefeuille privilégie les dettes de catégorie de notation « Crossover », ce segment nous apparaissant le mieux immunisé contre la hausse des taux d’intérêt et la remontée des spreads de crédit que le marché obligataire Investment Grade. De surcroit, les agences de notation anticipent que les taux de défaut resteront à un niveau bas pour les prochains mois malgré les tensions géopolitiques et leurs conséquences inflationnistes.
Sur le plan technique, nous considérons que les émetteurs de notations supérieures à B conserveront des fondamentaux de crédit assez solides. Ils sont attractifs, en termes de valeur relative, par rapport aux émetteurs de catégorie BBB et aux émetteurs les moins bien notés de l’univers High Yield, plus endettés, qui pourraient pâtir davantage du durcissement des conditions de refinancement et du contexte géopolitique. L’écart de spread entre CCC et B, actuellement à 252 bp versus 479 bp fin 2020, nous semble être un pick-up très insuffisant pour se positionner sur le segment de notation le plus risqué. De surcroit, suite au mouvement de décompression des spreads intervenu depuis le début de l’année, nous pensons que la catégorie de notation BB recèle également davantage de valeur relative que le segment de notation BBB. Nous avons également implémenté dans le fonds plusieurs paris idiosyncratiques sur des émetteurs des secteurs des transports et des services aux consommateurs. Au sein de la classe de notation BB, nous avons également identifié des candidats potentiels à un upgrade en catégorie Investment Grade notamment, dans le secteur automobile (constructeurs et équipementiers, électronique et défense) qui ont été intégrés dans la composition du fonds CM-AM HIGH YIELD 2026.
Quelle est la répartition géographique de CM-AM High Yield 2026 ?
D’un point de vue géographique, le fonds est principalement investi sur la zone euro : France (22,4% de l’actif net), Italie (15,7%), Allemagne (14,2%) et Espagne (4,1%). Hors zone euro, les émetteurs américains représentent 13,7% de l’actif net suivi par la Grande-Bretagne (5,5%). Nous précisons que le fonds n’a aucune exposition directe à la Russie et à l’Ukraine. Par ailleurs, les émetteurs issus de pays émergents sont accessoires : ils sont domiciliés au Mexique (Pemex : 1,5% et Cemex : 1,5%) et Israël (Teva : 1,5%).
Quel est le TRA espéré ?
Au 18 mars 2022, le taux de rendement actuariel à échéance finale du fonds se situe dans une fourchette de 2,65 % à 3,58 %*, faisant apparaitre un spread moyen versus swaps de 300 bp. A titre de comparaison, le taux de rendement sans risque (OAT 0,25% 25/11/2026) ressort à 0,27%, même si cet écart doit être apprécié au regard de la probabilité de défaut supérieure supportée par l’investisseur sur le fonds par rapport à la dette souveraine.