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Macro-économie – CIC Market Solutions

La volatilité reste de mise sur les marchés financiers, en particulier sur les marchés d'actions. Le rebond aux États-Unis et en Europe depuis le 24 mars, s'explique essentiellement par la quasi-finalisation d'un très large programme de soutien à l'économie par les élus américains (avec des montants supérieurs à 2000 milliards de dollars), mais aussi par l'évolution de la situation sanitaire en Italie qui semble être davantage sous contrôle.
Les taux d'intérêt sont, quant à eux, de nouveau orientés à la baisse (taux français à -0,08% le 27 mars) sous le poids des achats de banques centrales, dont les décisions portent plus clairement leurs fruits depuis quelques jours.

L'Italie a été le premier grand pays occidental touché par le virus, et a démarré avant les autres la mise en place de mesures de confinement afin d'enrayer la diffusion du virus. Le constat que le nombre de nouveaux cas n'accélère plus doit encore se confirmer mais, si cela était le cas ces prochains jours, une première étape pourrait avoir été franchie.

L'impact des décisions de confinement sur les économies sera majeur, et une partie du tissu économique devrait avoir du mal à se remettre de l'absence d'activité pendant plusieurs semaines. Les États et les banques centrales restent très attentifs à la situation. Ces deux acteurs ayant déjà pris des mesures significatives, ils attendront désormais de connaitre l'ampleur du ralentissement économique pour ajuster leur soutien aux populations et à l'économie.

Cette période de transition va rester compliquée à gérer, et le risque que le virus ne soit pas enrayé suffisamment rapidement, élevé. Nous continuerons ainsi d'observer tout particulièrement, ces prochains jours, la situation sanitaire aux États-Unis (21 états appliquaient le confinement au 26 mars) et au Brésil, deux pays qui n'ont pas encore pris de mesure drastique. Il serait logique que ces derniers accélèrent dans ce sens, sous la pression de leurs habitants si les dirigeants ne s'y résolvaient pas d'eux-mêmes.

Marchés et gestion – Crédit Mutuel Asset Management

Il y a maintenant plus de deux mois que l'épidémie de Covid-19 a commencé d'attirer l'attention du monde entier. Le mois de Mars a été marqué par une extension des cas faisant de l'Europe le centre de la pandémie avant que les USA ne soient maintenant dans une dynamique particulièrement préoccupante. À cette problématique sanitaire s’ajoute une chute sans précédent des cours du pétrole (-58 % depuis le début de l’année / le baril de brent sous les 28 $).

Coté gestion diversifiée :

La grille d’allocation actuelle est prudente depuis mi-janvier 2020. Par rapport aux différentes fourchettes d’exposition des fonds diversifiés, notre positionnement était relativement peu agressif, notamment en anticipation d’un possible retour de la volatilité sur les marchés.

Dans ce contexte, l’ensemble des fonds de la gamme diversifiée (profilés, flexibles et multi-stratégies) a amorti la chute des marchés, principalement jusqu’à la fin de la première semaine de mars.

Notre approche stratégique, fonctionnant sur la décorréllation des classes d’actifs et la diversification, prend tout son sens dans les périodes agitées. Dans la deuxième phase de baisse, les actifs de diversification ont eux aussi été touchés par l’ampleur du mouvement. L’ajustement des couvertures à ce nouveau contexte permet toutefois de profiter des rebonds du début de semaine.

Sur la valeur liquidative du 25 mars, Flexigestion Patrimoine résiste, avec une baisse de moins de 11 % depuis le début de l’année.

Les fonds profilés oscillent eux, selon leur exposition aux actions et aux produits de taux entre -7,73 % (CM-CIC Tempéré International) et -20,46 % (CM-CIC Dynamique Europe), contre des baisses autour de 24 %* des indices CAC 40 ou Euro Stoxx 50®. Les fonds multi-stratégies (Union Dynamique Court Terme et Moyen Terme) s’en sortent mieux en raison du retour de la volatilité qui leur est favorable. Ces deux fonds affichent respectivement des performances de +2,95 % et -7,41 %.

* Au 26 mars 2020, le CAC 40 est en recul de 24 % et l’Euro Stoxx 50® en recul de 23,96%.

Sur les marchés actions :

Les interventions des banques centrales et les politiques budgétaires mises en place ont été très positives pour endiguer la baisse des marchés taux et actions. Cela a pour conséquence un apaisement au niveau des volatilités qui restent cependant très tendues. En effet, seul un espoir de sortie de la pandémie est l’élément clef pour retrouver tous les repères habituels.

Dans ce contexte, les entreprises multiplient les communications. Tous les éléments nécessaires à l’information des investisseurs sont en places (à l’exception des reports d’assemblées générales et les annulations de dividendes intermédiaires). Les gérants actions sont ainsi bien armés pour le suivi des sociétés cotées.

Par ailleurs, sur les secteurs sensibles, comme le pétrole ou l’automobile, des ajustements ont été réalisés à partir des éléments financiers, des prévisions, et des révisions de ces sociétés.

Les gérants ont mis en œuvre des arbitrages de sélection de valeurs ciblés en privilégiant des valeurs de qualité aux bilans solides. Les portefeuilles sont concentrés sur les choix essentiels et les expositions sont réalisées avec régularité en fonction des opportunités et de l’évolution des informations.

Le potentiel par titre reste globalement important sur la base des chiffres actuels mais nous les abordons avec prudence.

Les performances des fonds actions sont négatives depuis le début d’année, cependant par catégorie, la régularité de la sélection de valeurs nous permet de conserver une légère avance sur les indices associés, même si nous devons rester prudents compte tenu de la très forte volatilité des marchés.

CM-CIC Europe Growth : le fonds subit la contreperformance des marchés actions (-17,46 % au 25 mars) même s’il surperforme de plus de 2% son univers de grandes valeurs pour une volatilité inférieure.

Sur les marchés obligataires :

Depuis une dizaine de jours, les principales banques centrales ont pris des mesures fortes pour assurer la liquidité sur les marchés financiers et le financement des économies. Parallèlement, les États ont mis en place des initiatives budgétaires ambitieuses afin de soutenir l’activité, protéger les entreprises, le pouvoir d’achat des ménages et ainsi créer les conditions nécessaires à la reprise économique, une fois que la pandémie sera enrayée. Les taux longs sont restés relativement stables dans ce contexte, le taux allemand à 10 ans s’établissant actuellement autour de -0,36%.

En Europe, les annonces de la BCE ont permis un dégonflement des primes de risques périphériques en fin de semaine dernière et ont permis une accalmie dans l’écartement des primes de risques des émetteurs privés.

Dans ce contexte, plusieurs émetteurs privés (tant corporates que financiers) ont émis des emprunts obligataires cette semaine. Ces emprunts ont été bien absorbés dans le marché, avec une forte demande de la part des investisseurs obligataires.
Nous conservons globalement nos positions. Néanmoins nous avons participé à quelques émissions sur le marché primaire et avons investi sur des signatures crédit de belle qualité pour profiter des primes d’émission intéressantes.

Gestion BLI-Banque de Luxembourg Investments

BL-Global Flexible EUR

La performance du fonds continue de se maintenir face à des marchés boursiers en chute libre.

Le gérant considère que, si le gros de la chute des bourses est désormais derrière nous, il faut toutefois s’attendre à ce que la volatilité (à la baisse et à la hausse) perdure tant que la situation sanitaire n’est pas éclaircie.

Ainsi, il maintient sa stratégie d’allocation inchangée, à savoir : une exposition nette aux marchés actions inférieure à 50%, pas d’investissement en obligations (dernières positions en Bons du Trésor américaine vendues début mars), une exposition aux valeurs aurifères aux alentours de 13% afin de bénéficier de leur potentiel de valeur refuge et une poche de liquidités proche de 20%.

Le gérant souhaite toujours profiter des phases de baisse pour renforcer ses investissements dans des sociétés de qualité déjà détenues ou pour acheter des entreprises dont les valorisations étaient jusque-là trop chères.

Sélection F Alpha

En date du 24 mars, le fonds enregistrait une performance depuis le début de l’année en ligne avec son indice de référence (-7,5% contre -7,3%).

Entré dans la correction avec une posture prudente, voire très prudente Sélection F Alpha a très bien résisté lors de la première phase de baisse. C’est à partir du 10 mars environ que les choses se sont compliquées lorsque la correction s’est transformée en panique avec une liquidation indiscriminée de tous les actifs. En conséquence, les positions de protection (mines d’or par exemple) ont fini par être balayées, tout comme certaines stratégies de performance absolue. La pondération actions a été maintenue sous-pondérée jusqu’à ce que les indices affichent 20 à 25% de baisse. Les outils de couverture ont ensuite été allégés et des achats progressifs ont été effectués sur les actions pour repasser en légère surpondération (34% environ). À court terme, cette stratégie s’avère  encore risquée compte tenu de la volatilité des marchés mais dans une optique de long terme, il semble important de profiter de ce genre de correction pour augmenter le risque.

La même logique s’est appliquée à la poche obligataire qui était très sous représentée dans le portefeuille ces dernières années en raison de rendements insuffisants pour compenser le risque encouru. Maintenant que des rendements très élevés rémunèrent généreusement le risque pris plusieurs positions ont été construites, notamment dans des obligations high yield (haut rendement). Le poids de la poche obligataire est donc désormais de l’ordre de 20%. À terme, nous allons probablement nous orienter vers un portefeuille équipondéré entre la poche actions, la poche obligataire et la poche de performance absolue.

Enfin, certaines devises ont particulièrement corrigé en ces temps agités et atteignent des niveaux de valorisation très déconnectés de leurs fondamentaux. C’est notamment le cas de la couronne norvégienne dont la chute sur un mois est proche de 20%, un fait rarissime pour une devise de pays développé. Elle est donc apparue à hauteur de 6% du portefeuille durant le mois de mars.

BL-Equities America

Le mois de mars 2020 s’annonce d’ores et déjà comme le pire mois enregistré sur les marchés boursiers américains depuis la grande dépression de 1932. L’annonce par le Congrès américain, le 24 mars, du lancement de mesures fiscales majeures a permis un rebond important des indices boursiers US.
Depuis le début de la correction de marché, le Fonds enregistre une performance en ligne avec le marché.

La prépondérance, au sein du portefeuille, d’entreprises de qualités dotées de bilan sain et d’avantages compétitifs solides et pérennes a contribué positivement à la performance récente.

Le gérant a profité de la baisse récente des cours pour renforcer ses positions dans différents titres dont le modèle économique est suffisamment solide pour résister à une période de récession. Il a également initié une nouvelle position dans la société Adobe, fournisseur réputé de logiciels de création de contenus.

BL-Sustainable Horizon

Compte tenu des risques de récession qui pèse actuellement sur l’économie mondiale, le gérant continue de maintenir un profil défensif avec une position en liquidités d’environ 15%. Dans le même ordre d’idée, les entreprises dont le poids représente plus de 5% du portefeuille font toutes parties du secteur de la consommation de base.

En termes de décision de gestion, le gérant a mis à profit la récente volatilité pour initier deux nouvelles positions dans des entreprises dotées de fondamentaux solides et d’un profil ESG supérieur.

Achevé de rédiger le 27 mars 2020

Les performances passées ne préjugent pas des performances futures.

Les informations contenues dans le présent document sont fournies à titre indicatif, ne valent que pour le moment où elles ont été données et ne constituent ni des conseils juridiques et fiscaux, ni une sollicitation ou recommandation à l'investissement. Les fonds évoqués ne peuvent être ni vendus, ni conseillés à l’achat, ni transférés, par quelque moyen que ce soit, aux États-Unis d’Amérique (y compris ses territoires et possessions), ni bénéficier directement ou indirectement à toutes « US Person », y compris toutes personnes, physiques ou morales, résidantes ou établies aux États-Unis. Crédit Mutuel Asset Management est une société de gestion agréée en France par l’AMF et BLI est une société de gestion agréée au Luxembourg par le CSSF.