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Macro-économie – CIC Market Solutions

Les bonnes nouvelles concernant la tenue de l’activité économique sont revenues sur le devant de la scène, ce qui a largement contribué à porter les marchés d’actions mondiaux et, dans une moindre mesure, à réduire l’attrait des devises refuge. Aux États-Unis, les chiffres de l’emploi du mois de juin ont témoigné d’un nombre de créations d’emplois plus important qu’attendu, avec un effet favorable sur le taux de chômage qui, pour sa part, a rechuté de manière plus large qu’anticipé. Cette tendance positive a ensuite été confirmée par les indicateurs d’activité avancés ISM américains de juin, qui témoignent bien que l’économie américaine est en capacité de rebondir rapidement alors que les mesures de restriction ont progressivement été levées.

Néanmoins, cette dynamique de réouverture de l’économie américaine s’est interrompue dans le sillage d’une situation sanitaire qui se dégrade fortement de nouveau. Ceci se reflète d’ailleurs dans le cours de l’or qui a continué sa progression et dépasse largement les points hauts du mois de mai. En effet, les records battus jour après jour en termes de nouvelles contaminations quotidiennes ont incité les gouverneurs locaux de certains États américains à arrêter le processus de déconfinement en cours, voire à faire machine arrière en remettant sur pied des mesures fortes de restrictions. Outre-Atlantique, le port du masque est désormais obligatoire dans près de 20 États mais le retard pris dans la situation sanitaire et les mesures nécessaires qui en découlent, auront des effets négatifs prolongés sur la croissance. Ceci témoigne de la nécessité pour Washington de poursuivre son soutien budgétaire mais, pour l’heure, aucun accord n’a été trouvé au Congrès et les vacances parlementaires s’étalent jusqu’au 20 juillet.

En zone euro, la situation sanitaire semble davantage sous contrôle, malgré quelques reconfinement locaux (dans deux régions d’Espagne par exemple). Là aussi, les indicateurs économiques surprennent favorablement (indicateurs d’activité PMI de juin, ventes au détail de mai). Ceci a conduit, en France, la Banque centrale à revoir dans un sens moins défavorable l’estimation de la perte d’activité au moins de juin (-9% par rapport à l’année dernière vs -12% précédemment). Néanmoins la question des impacts durables sur l’économie européenne via les pertes d’emplois reste prégnante, notamment dans les secteurs les plus touchés, comme l’a illustré par exemple les annonces de réduction d’effectifs chez Airbus et ses fournisseurs. À l’image des États qui maintiennent des mesures d’aide significatives, la Banque centrale européenne ne prendra donc aucun risque et favorisera au maximum la reprise d’activité en facilitant les investissements publiques comme privés, via le maintien de conditions de financement extrêmement favorables.

Marchés et gestion – Crédit Mutuel Asset Management

1 - Coté gestion diversifiée :

L’économie mondiale se redresse. Certes toutes les régions et tous les pays ne progressent pas à la même vitesse, néanmoins les enquêtes de conjoncture et les indicateurs d’activités montrent que l’activité s’est améliorée en Europe, en Asie, en Chine... Dans ce contexte les performances des fonds se sont bien comportés et approchent maintenant de la zone positive depuis le début de l’année :

  • Sur la valeur liquidative du 6 juillet, Flexigestion Patrimoine (FR0010259424) résiste, avec une hausse de 1,35% depuis le début de l’année.
  • Les fonds profilés oscillent eux, selon leur exposition aux actions et aux produits de taux entre -0,05 % (CM-CIC Tempéré International, FR0000974362) et -10,62% (CM-CIC Dynamique Europe, FR0010359430), contre des baisses autour de 14%* des indices CAC 40 ou Euro Stoxx 50®.
  • Les fonds multi-stratégies (Union Dynamique Court Terme (FR0010522615) et Union Dynamique Moyen Terme (FR0010364760)) s’en sortent mieux en raison du retour de la volatilité qui leur est favorable. Ces deux fonds affichent respectivement des performances de +1,19% et -9,48% au 3/07/2020.

2 - Sur les marchés actions :

Les marchés actions semblent avoir partiellement effacés les effets de la crise avec des performances encore négatives dans des proportions plus « standards ». En revanche du côté des indicateurs de risque, en premier lieu la volatilité dont la décrue s’est arrêtée à 30% ou l’once d’or qui caracole, il ne semble pas y avoir de normalisation.

Faut-il s’en inquiéter ? Pas vraiment car il est important que le risque implicite soit valorisé. En revanche le signal est clair, il reste un peu de potentiel mais toute correction ou reprise sera rapide et de forte amplitude. La stratégie actions s’exprime donc dans le choix des valeurs en fonction de leurs qualités intrinsèques et pas en « spéculation » sur une tendance.

La richesse et la clarté des stratégies développées sur les marchés actions s’expriment par les performances réalisées. L’indice de référence national, reflet des plus grosses sociétés cotées en France, affiche encore une performance proche de -15%. Depuis le début d’année, CM-CIC Global Gold (FR0007390174) culmine au-dessus de +17%, CM-CIC Global Innovation (FR0013298338) au-dessus de +11%, CM-CIC Global Leaders (FR0012287381) à plus de +2%... et il ne s’agit pas que d’international, CM-CIC PME ETI Actions (FR0011631019) performe au-delà de +6% et CM-CIC Europe Growth (FR0010037341) retrouve des niveaux proches de l’équilibre.

Il y a par ailleurs des performances négatives, du côté des fonds CM-CIC Europe Rendement (FR0012432557) ou CM-CIC Europe Value (FR0000991770), mais dans leur spécialité ces fonds sont en avance par rapport à la moyenne de leur concurrence comparable.

La capacité à penser global et à s’engager localement ouvre des possibilités toujours renouvelées et qui trouvent écho dans la compréhension des différents investisseurs tant que les stratégies sont simples et pures. Le nom de nos fonds en témoigne.

3 - Pour la Gestion Opportunités :

Pour le troisième mois consécutif, le fort rebond de l’EURO STOXX 50 Net Return se poursuit : +6,3% en juin après +5,4% en avril et +4,9% en mai, favorisé par l’action des banques centrales et les plans de relance des gouvernements.

Nous avons profité de points d’entrée intéressants, ces derniers mois, sur les entreprises portées par les tendances de long terme suivantes, présentes de longue date dans les fonds.

  • Les secteurs liés à l’économie durable et à la transition énergétique,
  • Le secteur de la santé qui est en pointe dans la lutte contre cette épidémie,
  • Les secteurs liés au bien-être et à une amélioration progressive de la consommation en Asie,
  • Les secteurs liés à l’innovation et aux nouvelles technologies.

Nous avons ajouté un nouvel axe d’investissement : l’immobilier résidentiel allemand qui offre des cash-flows solides et visibles. Cette classe d’actif est soutenue par le contexte de taux longs bas en Allemagne.

Par ailleurs, une mobilisation internationale des scientifiques et des équipes de recherche est en cours. Et de nombreux résultats d’essais cliniques de traitement contre le virus Covid-19 sont attendus ces prochaines semaines. À ce stade, nous privilégions les entreprises de qualité avec un bilan solide, dont le modèle économique est résilient.

En ce qui concerne le fonds CM-CIC Flexible Euro (FR0013384336), il affichait une performance de -13,65% le 17 mars. Sur la base de la VL du vendredi 3 juillet, le fonds a commencé à rebondir et sa performance s’établit à -0,68%. Son exposition actions est actuellement à 53%.

4 - Sur les marchés obligataires :

La seconde quinzaine du mois de juin est restée marquée par un regain de l’épidémie aux États Unis et en Amérique Latine ainsi que par une résurgence des inquiétudes autour de la guerre commerciale. Cela a naturellement alimenté le climat d’aversion au risque et a maintenu les taux longs allemands et américains sur leurs niveaux bas. Le taux 10 ans allemand s’établit actuellement à -0.44%. Les obligations d’état périphériques se sont toutefois bien comportées. Les spreads des émetteurs privés se sont quant à eux écartés. Cela n’a toutefois pas empêché les corporates de continuer à venir emprunter massivement sur les marchés obligataires. Sur les premiers jours de juillet en revanche, de bonnes surprises du côté des indicateurs économiques ainsi que des chiffres de l’emploi en amélioration aux États Unis ont permis aux primes de risques des émetteurs privés de se resserrer quelque peu.

En termes de gestion, nous sommes toujours bien exposés sur le crédit tout en restant très sélectifs sur la qualité crédit des émetteurs. Nous privilégions l’Espagne et le Portugal sur les pays périphériques.

Marchés et gestion – BLI - Banque de Luxembourg Investments

1 - Coté gestion diversifiée :

BL-Global Flexible EUR (LU0117287580)

Les marchés obligataires ont été très calmes en juin. Le rendement des bons du Trésor américain à 10 ans est resté pratiquement inchangé, passant de 0,65% à 0,66%. De même, il y a eu peu de mouvement dans les pays du noyau dur de la zone euro, le rendement des obligations d'État à 10 ans passant de -0,45% à -0,46% en Allemagne et de -0,08% à -0,11% en France. Dans les pays périphériques, l'accélération du programme d'achat d'actifs de la BCE a entraîné une nouvelle légère réduction du coût de financement en Italie et en Espagne, le rendement à 10 ans passant respectivement de 1,47% à 1,26% et de 0,56% à 0,46% au cours du mois dernier.

Les marchés actions ont rebondi pour le troisième mois consécutif, récupérant la majeure partie de la baisse observée au premier trimestre. L'amélioration plus forte que prévu de l'activité économique et les programmes d'achat massif d'actifs par les banques centrales ont permis aux marchés boursiers de réaliser des gains malgré les nombreuses incertitudes liées à la pandémie. Le rendement total net de l'indice MSCI All Country World Index, exprimé en euros, a progressé de 2,2% au cours du mois, limitant son recul depuis le début de l'année à -6,3%. Aux États-Unis, le S&P 500 a poursuivi sa spectaculaire remontée (+1,8% en USD), rebondissant de 20% au deuxième trimestre après son effondrement de 20% au cours des trois premiers mois de l'année. Le Stoxx Europe 600 et le MSCI Emerging Markets ont respectivement progressé de 2,8% (en euros) et de 7% (en dollars) en juin, tandis que le Topix au Japon a légèrement reculé (-0,3% en yens). En termes de secteurs, la technologie a une fois de plus été en tête, tandis que les secteurs défensifs de la consommation de base et de la santé ont été les derniers à se manifester. L'ampleur du rebond a entraîné une forte valorisation des actions, réduisant le potentiel de rendement futur et augmentant le risque d'une correction.

Le dollar a légèrement baissé par rapport à l'euro, le taux de change euro/dollar étant passé de 1,11 à 1,12 au cours du mois. Le prix de l'or a poursuivi sa tendance à la hausse, le prix de l'once passant de 1 730 dollars à la fin du mois de mai à 1 781 dollars à la fin du mois de juin.

À la fin du mois, la répartition des actifs de BL-Global Flexible-EUR était la suivante :

  • Actions 62% (dont 21% couverts)
  • Obligations 0,5%
  • Liquidités 23,5%
  • Or 14%

Sélection F Alpha (LU0384368212)

Sélection F Alpha gagne 0,3% en juin, en retrait par rapport à son indicateur de référence qui progresse de 1,6%. Le fonds limite ses pertes à -0.9% depuis le début de l'année contre -2,7% pour son indicateur. C'est également mieux que la moyenne Lipper des fonds de sa catégorie qui cède 3,2%. La performance mensuelle est légèrement décevante pour une raison assez simple : les couvertures du risque actions sont actuellement mises en place sur l'indice européen le plus liquide, l'Euro Stoxx 50 qui est aussi celui composant l'indicateur de référence de Sélection F Alpha. L'Euro Stoxx 50 ayant monté de 6,4% en juin, l'indicateur de référence a fortement progressé tandis que le portefeuille a été largement freiné par ses couvertures. Consciente du phénomène, l'équipe de gestion a commencé à prendre quelques mesures pour le corriger partiellement avec l'inclusion ou le renforcement du poids des fonds ayant un profil de performance plus proche de cet indice tels que ABN AMRO Pzena US Equities ou Mainfirst Top European Ideas. Aucun autre mouvement d'ampleur n'est à signaler sur le mois. En termes d'impact sur la performance mensuelle les meilleurs contributeurs ont été les fonds Exane Overdrive (+5,5%) et une fois de plus CM-CIC Global Gold (+4,9%) tandis que les fonds Assenagon Alpha Volatility (-2,9%) et Liontrust GF European Strategic Equity (-1,2%) ont agi comme des freins. Le risque actions est maintenu à des niveaux prudents en raison de marges de sécurité qui semblent de plus en plus réduites. En effet les valorisations sont désormais particulièrement élevées au regard du choc économique en cours et du flou majeur autour des perspectives économiques et sanitaires à moyen terme. Les publications de résultats d'entreprises pendant l'été permettront peut-être d'y voir plus clair sur les dégâts occasionnés par la crise mais à ce stade la prudence s'impose compte tenu des niveaux de marchés.

2 - Coté gestion actions :

BL-Sustainable Horizon (LU0093570173)

Au mois de juin, le solde restant dans l’entreprise française BIC a été vendu. A posteriori, l’inclusion de BIC dans le portefeuille il y a environ trois ans n’apparaît pas comme un choix judicieux pour une double raison. Au niveau financier, l’avantage compétitif de l’entreprise s’est avéré trop fragile, les briquets, stylos et rasoirs étant des catégories de produits hautement concurrencés avec une capacité limitée des fabricants à pouvoir imposer leurs prix sur le marché. Au niveau durabilité, même s’il s’agit de produits de qualité, la plupart d’entre eux sont conçus pour un usage unique, et ne sont guère recyclés. À côté de ces faiblesses, l’entreprise présente cependant de multiples atouts, comme sa capacité d’innovation, un bilan très sain, une production locale en France et de très bonnes notes ESG de notre fournisseur de recherche extra-financier malgré le caractère jetable de la plupart des produits. Au vu de tous ces éléments, nous avons finalement décidé de liquider le solde de la position qui ne représentait plus que 0,6% de la valeur totale du portefeuille.

À la fin du mois de juin, le positionnement du fonds demeure très défensif. La pondération des actions s’élève à 80%, celle des liquidités à 20%. La répartition par devises est la suivante : 38% en EUR, 22,5% en USD, 9% en JPY, 8,5% en SEK, 7,5% en CHF, 5% en GBP, 5% en CAD, 3,5% en DKK et 1% en HKD.

Achevé de rédiger le 08/07/2020

Les performances passées ne préjugent pas des performances futures. Les performances sont exprimées en Euro pour les parts indiquées.
YTD : performance depuis la dernière VL de l'année n-1 exprimée en Euro pour la part indiquée.

La référence à certaines valeurs est soumise à titre d'illustration. Elle n'a pas pour objectif de promouvoir l'investissement en direct dans ces instruments et ne constitue pas un conseil en investissement. Le portefeuille des fonds est susceptible de modification à tout moment.
Sources : CIC Market Solutions, Crédit Mutuel Asset Management, BLI - Banque de Luxembourg Investments.

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