RECHERCHEZ UN FONDS

Macro-économie – CIC Market Solutions

En France, le président Emmanuel Macron a annoncé ce dimanche une accélération du déconfinement en permettant la réouverture des cafés et restaurants et le passage de l'Ile de France en zone verte dès ce lundi. Alors que la crise sanitaire semble rester sous contrôle en France et plus largement en Europe, le gouvernement français veut désormais favoriser le redémarrage de l’économie, tout en évitant de recourir à une hausse d'impôts.

La situation sanitaire est néanmoins loin d'être sous contrôle dans le reste du monde. Alors que le nombre de nouveaux cas augmente fortement dans plusieurs pays émergents, aussi bien en Asie du Sud qu’en Amérique du Sud, la situation devient également très problématique aux États-Unis, et en particulier dans certains États comme la Floride ou le Nevada. En Chine, une partie de la ville de Pékin s'est même reconfinée à la suite de l'apparition de nouveaux cas dans l’un des plus grands marchés du pays.

À ces craintes sanitaires s'ajoute également un regain de pessimisme quant au rythme de la reprise de l'économie mondiale. Le directeur de la banque centrale américaine, Jérôme Powell a en effet indiqué mercredi dernier que la croissance américaine 2020 se rétracterait de -6,5% au dernier trimestre 2020, soit davantage qu’escompté.

En Europe, les négociations sur le Brexit doivent se poursuivre entre l'Union Européenne et la Grande Bretagne. La rencontre au sommet prévue le 15 juin n’est qu’une étape. L’avancée des discussions reste incertaine, alors que de nombreux points d’achoppement persistent. En parallèle, le plan de relance européen de 750 milliards d’euros doit encore être débattu entre les dirigeants européens, avec un sommet clé prévu les 18 et 19 juin. Ils semblent déjà acquis que des progrès significatifs ne seront réalisés que dans le courant de l’été.

Toutes ces tensions économiques et sanitaires ont alimenté un net regain de tensions sur l’ensemble des classes d’actifs, sans épargner le baril de Brent, revenu autour de 38 dollars, en dépit du soutien persistant de l’OPEP+. Il s’agira d’observer un meilleur contrôle de la situation financière pour que l’optimisme qui prévalait ces dernières semaines se rétablisse.

Marchés et gestion – Crédit Mutuel Asset Management

1 - Coté gestion diversifiée :

Dans ce contexte, certains investisseurs, fortement engagés, ont préféré prendre des bénéfices. Pour autant ce n’est pas notre scénario. Nous restons sur l’idée que, dans le monde développé, le point bas de la crise est derrière nous et que les données économiques et financières relatives au 3ème trimestre seront d’un meilleur cru. Dans ce contexte nous avons relevé nos expositions actions dans les portefeuilles pour les ramener à la neutralité. C’est, en effet, la meilleure position à adopter pour accompagner, au plus près, le marché tout en restant vigilant.

  • Sur la valeur liquidative du 12 juin, Flexigestion Patrimoine (FR0010259424) résiste, avec une baisse de moins de 1,49% depuis le début de l’année.
  • Les fonds profilés oscillent eux, selon leur exposition aux actions et aux produits de taux entre -1,48% (CM-CIC Tempéré International FR0000974362) et -13,57% (CM-CIC Dynamique Europe FR0010359430), contre des baisses autour de 16%* des indices CAC 40 ou Euro Stoxx 50®.
  • Les fonds multi-stratégies (Union Dynamique Court Terme (FR0010522615) et Union Moyen Terme(FR0010364760)) s’en sortent mieux en raison du retour de la volatilité qui leur est favorable. Ces deux fonds affichent respectivement des performances de +1,96% et -9,19% (sur la base de la VL du 12 juin 2020).

2 - Sur les marchés actions  :

Doit-on considérer que l’on est encore à -10% depuis le début d’année ou que l’on a déjà progressé de +45% depuis le 18 Mars ?

L’évolution récente des marchés actions, mesurée sur l’évolution des grandes valeurs de la zone euro, nous a montré 3 phases : le choc de -38% en 1 mois du 19 Février au 18 Mars, une première reprise de +20% en deux mois à la mi-mai, puis un nouveau rallye de presque 20% à aujourd’hui.

La troisième phase est liée à la période de déconfinement, soulagement quasi mondialisé. Elle s’accompagne d’une rotation sectorielle puissante qui propulse financières et valeurs cycliques très affectées boursièrement par la crise. La pandémie s’estompe lorsque depuis le 18 mai les banques européennes progressent de 20%, laissant les valeurs pharmaceutiques à -1%.

Pourtant les gérants, qui sollicitent avec intensité les managements des sociétés en portefeuille, nous confirment que rares sont ceux qui s’engagent encore à faire des prévisions...

Le sentiment de marché répond donc logiquement à la perfusion massive administrée par les états et les banques centrales, dont l’action instantanée n’a pas à être mise en doute.

En revanche ces actions concertées sont accompagnées d’orientations politiques visant à rétablir certains équilibres : plus de local, moins de dépendance globale, plus de vert, respect des parties prenantes. La difficile réconciliation du citoyen et du consommateur, en phase de construction, devrait déterminer le type de croissance future, moins forte et plus équilibrée.

Les gérants actions complètent ainsi leurs investigations en prenant en compte les notions d’équilibre entre les parties prenantes, d’environnement, d’absence de controverses, pour citer quelques éléments qui pérennisent la croissance des sociétés. Les stades d’évolution étant très disparates, seule une sélection spécifique de titres permet d’en profiter.

Les fonds thématiques gérés dans les équipes de gestion actions apportent des réponses simples et compréhensibles pour les porteurs souhaitant profiter des développements futurs. Les gérants traquent les gagnants qui se démarqueront. Le succès remarquable des valeurs du luxe en Europe ou technologiques aux USA, nous rappellent que les indices boursiers sont composés de valeurs spécifiques et que toutes n’ont pas les mêmes parcours.

Plus de 80% de nos fonds thématiques ont battu le CAC 40 cette année.

3 - Pour la Gestion Opportunités :

Il y a maintenant plus de cinq mois que l’épidémie de coronavirus a commencé d’attirer l’attention du monde entier. L’arrivée du virus en Europe puis aux États-Unis et les mesures de confinement pour limiter la crise sanitaire ont provoqué une augmentation de la volatilité sur les marchés d’actions. Les plans de relance des gouvernements et le soutien des banques centrales se sont heureusement mis en place rapidement pour faciliter le redémarrage de l’économie. Réunis la semaine dernière, les banquiers centraux américains conservent le cap et maintiennent une politique monétaire accommodante. Les taux d’intérêt à court terme resteront inchangés, dans la fourchette comprise entre 0% et 0,25%, tant que l’économie ne sera pas sortie de la crise. La Réserve fédérale continuera d’ailleurs ses achats d’obligations au rythme actuel, soit environ 80 milliards de dollars par mois pour les bons du Trésor et 40 milliards pour les prêts immobiliers titrisés. L’équipe de gestion conserve une opinion positive sur les entreprises portées par les tendances sociétales suivantes, présentes de longue date dans les fonds :

  • Les secteurs liés à l’économie durable et à la transition énergétique,
  • Le secteur de la santé qui est en pointe dans la lutte contre cette épidémie,
  • Les secteurs liés au bien-être et à une amélioration progressive de la consommation en Asie,
  • Les secteurs liés à l’innovation et aux nouvelles technologies.

Nous avons ajouté un nouvel axe d’investissement : l’immobilier résidentiel allemand qui offre des cash-flows solides et visibles. Cette classe d’actif est soutenue par le contexte de taux longs bas en Allemagne.

Par ailleurs, une mobilisation internationale des scientifiques et des équipes de recherche est en cours. Et de nombreux résultats d’essais cliniques de traitement contre le virus Covid-19 sont attendus ces prochaines semaines. À ce stade, nous privilégions les entreprises de qualité avec un bilan solide, dont le modèle économique est résilient.

En ce qui concerne le fonds CM-CIC Flexible Euro (FR0013384336), il affichait une performance de -13,65% le 17 mars. Sur la base de la VL du vendredi 12 juin, le fonds a commencé à rebondir et sa performance s’établit à -4,78%. Son exposition actions est actuellement à 52%.

4 - Sur les marchés obligataires :

Les marchés de taux ont connu deux phases. Une première marquée par la relaxation progressive des mesures de confinement en Europe et des chiffres de l’emploi américains qui ont surpris positivement. De plus, la BCE a décidé d’étendre son programme PEPP jusqu’en juin 2021 et d’y allouer 600 Mds € supplémentaires. Ces bonnes nouvelles ont provoqué une hausse du taux 10 ans allemand vers -0,30% et une baisse des spreads souverains (le spread 10 ans italien a atteint les 170 bps), ainsi qu’une réduction des spreads de crédit.

La deuxième phase a été marquée par un regain d’aversion au risque, alimenté par les inquiétudes croissantes quant à un risque de deuxième vague épidémique aux États-Unis et des craintes concernant le cycle économique mondial, renforcées par les prévisions économiques alarmistes de la Fed. Ces inquiétudes ont alors inversé la tendance et entraîné une baisse des taux souverains américains et des pays du cœur de la zone euro, ainsi qu’un ré-écartement des spreads périphériques. Le taux 10 ans allemand s’est alors détendu pour revenir vers -0,45%.

Dans les fonds, en termes d'allocation pays, nous avons profité des bonnes performances des dettes périphériques au cours de la 1ère phase pour revenir à neutralité sur l'Italie, et nous repositionner sur des dettes françaises et allemandes. Sur le crédit, nous avons conservé nos expositions toujours en faveur des financières et des corporates de secteur défensif.

Gestion – Banque de Luxembourg Investments (BLI)

BL-Global Flexible EUR (LU0117287580)

Les marchés obligataires sont restés moroses en mai. Le rendement des bons du Trésor américains à 10 ans n’a quasiment pas changé, passant de 0,64 à 0,65%. Dans la zone euro, les rendements des pays périphériques ont légèrement reculé après l’annonce par la Commission européenne de son plan de 750 milliards EUR, appuyé par l’Allemagne et la France. Le rendement des obligations d’État à 10 ans a ainsi diminué de 1,76 à 1,47% en Italie et de 0,72 à 0,56% en Espagne. Dans les pays principaux, les rendements ont en revanche légèrement augmenté, ceux des obligations d’État à 10 ans passant de -0,59 à -0,45% en Allemagne et de -0,11 à -0,08% en France.

Après leur plongeon historique au premier trimestre et la reprise observée en avril, les marchés actions ont continué à progresser en mai. Ils ont en effet tiré parti des dispositifs de soutien mis en place par les autorités budgétaires et monétaires, de l’amélioration globale de la situation sanitaire et de la levée progressive des mesures de confinement, et ce bien que semble se profiler la récession la plus grave depuis la Seconde Guerre mondiale. Le MSCI All Country World Index Net Total Return en euros a gagné 2,8% sur le mois, limitant ainsi son recul depuis le début de l’année à -8,3%. Aux États-Unis, le S&P 500 a continué sa progression spectaculaire (+4,5% en USD), mais il reste inférieur aux 10,1% atteints le 19 février, après une chute de 33,9% le 23 mars, suivie d’une reprise de 36,1% depuis. Le Stoxx 600 en Europe, le Topix au Japon et le MSCI Emerging Markets ont augmenté respectivement de 3,0% en EUR, 6,8% en JPY et 0,6% en USD. Malgré une reprise globale du marché des actions, l’on constate des différences considérables selon les secteurs. Depuis le début de l’année, les technologies (monde entier, en EUR) ont augmenté de 5,1% et la santé de 3,4%, mais la finance a cédé 25,9% et l’énergie 34,3%.

Le dollar a légèrement baissé par rapport à l’euro et le taux de change euro/dollar est passé de 1,10 à 1,11 au cours du mois. Le prix de l’or a continué à augmenter. L’once est passée de 1,686 USD fin avril à 1,730 USD fin mai. À la fin du mois de mai, l’allocation du fonds BL-Global Flexible était la suivante :

  • Actions 64% (dont 25,5% couverts)
  • Obligations /%
  • Liquidités 21,5%
  • Or 14,5%

Les actions européennes, japonaises et américaines présentes dans le fonds BL-Global Flexible, ainsi que les positions en or, ont contribué aux performances en mai, tandis que les actions des marchés émergents et les positions en devises ont exercé une incidence négative. Dans le portefeuille actions, Recruit, Shimano, Reckitt Benckiser, Vietnam Dairy Products, Accenture et Fanuc ont le plus contribué à la performance du fonds, CK Asset Holdings, CK Hutchison, Gilead Sciences, Roche, SATS et Jardine Strategic ont le plus pesé sur les résultats.

BL-Equities America (LU0093570256)

Le rebond des marchés des actions s'est prolongé en mai. L'impact de la pandémie COVID-19 a continué à dominer les nouvelles sur les marchés financiers, mais l'accent est mis de plus en plus sur la manière dont les pays allaient commencer à assouplir leurs mesures de verrouillage et sur les effets que cela aurait sur l'économie. La volatilité a diminué et les mouvements plus modérés des marchés par rapport à avril suggèrent que les investisseurs sont attentifs à l'évolution de la situation. Globalement les bourses ont poursuivi leur mouvement de rebond et le Dow Jones gagne 2,75%, l’S&P 500 affiche une performance de 3,01%, le Nasdaq progresse même de 5,2%.

Sur la période, la valeur nette d’inventaire du BL-Equities America (la part retail capitalisante nette de frais en USD) affiche une performance de 5,99%.

Au niveau des opérations de gestion, aucune nouvelle société n’a été introduite au niveau du portefeuille. Toutefois les investissements en Raytheon Technologies, Carrier Global et Otis Worldwide ont été vendus. Les positions en Otis et Carrier ont été détenus suite à la décision de United Technologies de se séparer de ces 2 champs d’activités. Ces deux sociétés détiennent un positionnement fort dans leurs industries respectives. Mais les thèses d’investissement sont fortement marquées par les efforts de restructuration qui sont nécessaires pour repositionner les marques de ces sociétés et de pouvoir renforcer leur avantage compétitif à long terme. Compte tenu de l’environnement économique nous préférons rester avec des investissements offrant plus de visibilité et qui reposent sur des fondamentaux plus solides. United Technologies qui a achevé sa fusion avec le groupe aéronautique et de défense Raytheon fonctionne désormais sous le nom de Raytheon Technologies. Compte tenu de l’exposition importante de cette nouvelle société au secteur de la défense nous avons vendu notre investissement dans l’optique de renforcer nos considérations ESG.

Les principaux contributeurs à la performance mensuelle en mai sont la société de bricolage Lowe’s, les sociétés de paiement Paypal Holdings et Visa ainsi que le producteur d’article de sport Nike. Parmi les principaux détracteurs de performance figurent la société biotechnologique Gilead Sciences, l’équipementier médical Becton Dickonson, Amazon.com ainsi que la société industrielle Raytheon Technologies.

BL-Equities America (LU0093570256)

Au mois de mai, une position a été initiée dans l’entreprise suisse Geberit, le leader européen dans le domaine des produits sanitaires. Les principaux produits de Geberit sont les systèmes d'installation et de chasse d'eau (l’entreprise est une des premières à s'être lancée dans les systèmes de toilettes à réservoir caché), les systèmes de tuyauterie (comprenant toutes les technologies de tuyauterie utilisées tant à l’intérieur qu’à l’extérieur des bâtiments) et les équipements sanitaires dans les salles de bains comme les produits céramiques, la robinetterie et les meubles. Le groupe génère 90% de son chiffre d’affaires en Europe.

Geberit intègre la poche thématique du portefeuille. Par la nature de son activité, elle contribue directement à la réalisation des ODD numéro 6 (Garantir l’accès de tous à l’eau et à l’assainissement et assurer une gestion durable des ressources en eau) et numéro 11 (Villes et communautés durables).

L'économie d'eau est la plus grande réalisation environnementale de Geberit. À titre d’exemple, la consommation totale moyenne d'eau potable par habitant en Allemagne en 2010 était de 171 l/jour. Les ménages et les petites entreprises ont consommé 120l par personne/jour. Environ deux tiers de cette somme sont utilisés pour les chasses d'eau, les douches et d'autres usages d'hygiène personnelle - en d'autres termes, des activités dans lesquelles les produits Geberit sont utilisés. Ces valeurs peuvent également être transférées à d'autres pays et constituent donc un véritable facteur dans l’ODD "Accès à l'eau" et "gestion durable des ressources d’eau". Les systèmes de Geberit ont été certifiés à de nombreuses reprises comme étant particulièrement efficients en matière de consommation d’eau. La société est devenue la référence dans la construction de bâtiments visant la certification selon diverses normes de durabilité (telles que LEED, DGNB, Minergie ou BREEAM). La longévité, la faible consommation générale de ressources lors de la fabrication, la bonne compatibilité environnementale et la recyclabilité sont d’autres atouts des produits de l’entreprise. Enfin, tous les sites de production de Geberit sont certifiés ISO14001.

Le positionnement du fonds demeure très défensif. À la fin du mois de mai, le fonds est investi à hauteur de 81% en actions et 19% en liquidités. La répartition par devises est la suivante : 36% en EUR, 23% en USD, 9,5% en JPY, 8,5% en SEK, 8% en CHF, 5,5% en GBP, 5% en CAD, 3,5% en DKK et 1% en HKD.

Achevé de rédiger le 16/06/2020

Les performances passées ne préjugent pas des performances futures. Les performances sont exprimées en Euro pour les parts indiquées.

*Au 12 juin 2020, le CAC 40 est en recul de 19,44% et l’Euro Stoxx 50® en recul de 16,25% (Source : Morningstar Direct)
YTD : performance depuis la dernière VL de l'année n-1 exprimée en Euro pour la part indiquée.

La référence à certaines valeurs est soumise à titre d'illustration. Elle n'a pas pour objectif de promouvoir l'investissement en direct dans ces instruments et ne constitue pas un conseil en investissement. Le portefeuille des fonds est susceptible de modification à tout moment.
Sources : CIC Market Solutions, Crédit Mutuel Asset Management.

Les informations contenues dans le présent document sont fournies à titre indicatif, ne valent que pour le moment où elles ont été données et ne constituent ni des conseils juridiques et fiscaux, ni une sollicitation ou recommandation à l'investissement.

Les fonds évoqués ne peuvent être ni vendus, ni conseillés à l’achat, ni transférés, par quelque moyen que ce soit, aux États-Unis d’Amérique (y compris ses territoires et possessions), ni bénéficier directement ou indirectement à toutes « US Person », y compris toutes personnes, physiques ou morales, résidantes ou établies aux États-Unis. Crédit Mutuel Asset Management est une société de gestion agréée en France par l’AMF.

Crédit Mutuel Investment Managers est une entreprise d’investissement agréée par l’ACPR. Crédit Mutuel Investment Managers intervient en tant que centre de métier de la gestion d'actifs de Crédit Mutuel Alliance Fédérale pour assurer l’animation, la promotion et la commercialisation des produits des entités de gestion auprès des réseaux distributeurs et auprès d’investisseurs professionnels.